Le « savoyard » Michel Barnier veut tuer… les animaux de Savoie ! Et pas que savoyards ! Cédant à la pression des éleveurs, le Premier ministre a estimé, à l’occasion du Salon de l’élevage, que “la nouvelle évaluation du nombre de loups en France, qui sera rendue publique en décembre, serait un possible moment-clé pour augmenter la capacité de prélèvement des canidés, dont la présence est jugée trop importante par les éleveurs dans certaines régions.«  (source BFM TV)

Devons-nous rappeler au Premier Ministre que :

  • le loup est une espèce protégée et que sa population n’est toujours pas viabilisée ?
  • tuer des loups de manière aléatoire dans le seul but de réaliser un quota de tirs qui n’existe dans aucun texte de loi est cruel et inutile ?
  • les derniers recensements de 2023 montrent un déclin inquiétant du nombre de loups (environ 9% de la population lupine en France) ?
  • tirer des loups ne résout en rien les problèmes du monde de l’élevage ?

Il est totalement irresponsable de la part du Premier ministre de commencer son mandat en promettant d’abattre des animaux pour faire du clientélisme électoral.

Nous demandons au Gouvernement de faire preuve de lucidité sur ce dossier et de ne pas céder à la pression de la FNSEA. Les politiques publiques de « gestion du loup » doivent être revues pour permettre une cohabitation pacifique et un système qui serait gagnant-gagnant pour toutes les parties prenantes. Cette voie de la cohabitation pacifique est la seule possible aujourd’hui. Il faut sortir de ces discours populistes et de ces promesses illusoires selon lesquels tirer des loups serait la solution. C’est faux. 

Notre association a déposé une contribution sur la plateforme citoyenne de la Cour des Comptes pour demander à la Haute Autorité de faire toute la lumière sur la politique de “gestion du loup” afin d’allouer plus efficacement l’argent public sur ce dossier. Notre contribution a été la 5ème proposition la plus populaire et la plue soutenue, et nous espérons que cela convaincra la Cour des Comptes de se pencher sur le sujet (verdict en janvier). En attendant, nous demandons aux politiques de regarder les faits scientifiques et de ne pas céder aux pressions du court-termisme.