L’Association Justice Animaux Savoie -AJAS- est ravie d’assister à l’inauguration de ce premier pigeonnier contraceptif à Aix-les-Bains ce 16 mai 2024.
A travers cet événement, la Ville d’Aix-les-bains, qui a “géré” les populations de pigeons pendant des années en les gazant, a décidé d’en finir avec cette méthode inhumaine provoquant une mort lente semblable à une noyade.
Cette inauguration est le symbole qu’une ville touristique et thermale connue pour ces terrasses et ces jardins, peut tout à fait cohabiter de manière pacifique avec les animaux sans avoir à les capturer et les tuer.
C’est aussi l’occasion d’avoir un lieu pour déconstruire certaines accusations mensongères sur les pigeons comme le fait que leurs fientes dégraderaient plus vite les bâtiments, ou que les animaux seraient une source de maladie pour l’humain. C’est faux.
Ce premier pigeonnier est le fruit de longs mois voir années de discussions et d’échanges. Cette évolution a été permise grâce à l’association PAZ qui a grandement contribué, par sa campagne nationale contre les méthodes létales sur les pigeons, à accélérer le processus en faveur des animaux.
Il reste encore des marges de progrès puisque la ville d’Aix-les-Bains continue de commanditer des campagnes d’effarouchement, ce qui ne nous satisfait pas. L’effarouchement est une méthode cruelle car elle est stressante pour les pigeons : certains sont blessés voire tués par les rapaces. Ces derniers passent leur vie en cage et sont parfois dressés de manière brutale. Nous espérons, avec l’installation de ce pigeonnier, que la Mairie se positionnera rapidement sur l’arrêt de cette méthode coûteuse, cruelle et inefficace.
L’AJAS tiens ici à remercier Monsieur Renaud Beretti, Maire d’Aix-les-Bains et tout son conseil municipal, pour avoir toujours été à l’écoute des revendications sociétales. En tant qu’association de protection animale, avoir un interlocuteur réactif et proactif comme Aix l’est est une grande chance. Nos associations bousculent parfois les habitudes et être en capacité de remettre en question des années de politiques publiques n’est pas chose facile alors bravo.
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